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Kaczynski: "Nous ne reculerons pas."
Mardi dernier, à l'issue de sa rencontre à Varsovie avec Frans Timmermans, vice-président de la Commission Européenne, la Première Ministre polonaise affirmait qu'une solution était en vue: "le gouvernement polonais a proposé des solutions qui pourraient être acceptées par le Parlement afin de clore le conflit autour du Tribunal Constitutionnel".
M.Timmermans s'est montré, lui, plus réservé mais il a tout de même repoussé la publication du rapport sur l'état de droit en Pologne, signe qu'il espère encore un arrangement qui conviendrait à tout le monde: "Je vais continuer le dialogue. Je suis convaincu que bientôt ce dialogue ménéra à la résolution du conflit."
M.Timmermans s'est-il entretenu avec la bonne personne?
Mais la patience de l'Union Européenne risque d'être mal récompensée. Car dès le lendemain de la rencontre Szydlo-Timmemans, le Maître a parlé et sa parole est la seule qui compte pour le gouvernement de Mme Szydlo.
Dans une interview accordée le 25 mai au quotidien Gazeta Polska, Jaroslaw Kaczynski met les points sur les i.
"Les élites européennes n'arrivent pas à accepter le choix démocratique des Polonais. Ce choix ne leur convient pas car il est contraire à leurs intérêts. C'est évident. Quant à nous, nous avons été légitimés par les électeurs à défendre les intérêts de la Pologne. Pas à lécher les bottes de quelqu'un, à servir les intérêts des autres mais à veiller aux intérêts de notre pays. Sur cette voie, nous ne reculerons pas d'un pas."
Qui osera encore dire que le "dialogue" entre la Pologne et l'Union Européenne progresse?
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