• Avis de Adam Craponne : "Le régime communiste s’en prend aux derniers juifs polonais"

    "Si le contenu de cet ouvrage évoque la question de l’antisémitisme en Pologne, c’est seulement un des aspects du récit. En fait c’est la richesse de diverses vies de personnes de la famille de l’auteure qui est exposée, en s’appuyant sur près d’une cinquantaine d’illustrations dont une carte du partage de la Pologne, suite au Pacte germano-soviétique du 23 août 1939."

     Pour la suite voir le Blog Grégoire de Tours:

    Grégoire de Tours : vos critiques de livres d'Histoire

    https://www.gregoiredetours.fr/xxe-siecle/guerre-froide/janka-kaempfer-louis-adieu-varsovie-quand-la-pologne-chassait-les-rescapes-de-la-shoah/ 

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  • Ceci n'est pas un article. C'est une adresse personnelle à celles et à ceux qui m'ont fait confiance en lisant régulièrement mes textes et en me faisant part de leurs commentaires et réflexions, la plupart du temps stimulants et amicaux, parfois - rarement - agressifs lorsqu'ils défendaient d'autres valeurs que les miennes.

    Vous êtes nombreux à avoir suivi l'activité de ce blog. Plus de 80 000 pour être exact. J'ai fait de mon mieux pour l'alimenter pendant quatre ans. Parce que je pensais que des informations régulières en langue française concernant le pays qui est le mien faisaient cruellement défaut et que je trouvais cela regrettable.

    Et puis, vers le milieu de l'année 2019, j'ai arrêté. Pourquoi? La réponse n'est pas simple, la vie non plus. Mais je vous dois une explication. D'abord, la façon dont les gouvernants actuels de la Pologne détruisent systématiquement la démocratie et méprisent les droits fondamentaux n'est plus un secret pour personne. Ensuite, parce que le dénoncer à longueur des journées est déprimant. Surtout lorsqu'on n'a aucun moyen concret de combattre ces injustices parce que l'on vit ailleurs et que l'on se sent impuissant.

    Alors, sans oublier la Pologne, je me suis tournée vers d'autres combats, ceux que je pouvais mener dans mon pays d'adoption, la Suisse. Le principal étant mon activité au sein d'une association qui s'occupe à Genève des jeunes migrants non accompagnés

    Et puis, j'ai pris le temps de faire des recherches sur ma famille, cette inconnue, tâche que je repoussais depuis trop longtemps.

    Un livre en est né, dans la douleur parfois, dans l'étonnement ensuite. En plus d'informations peu connues, il présente mon point de vue, ma vision toute subjective de ce qui nous est arrivé. C'est une petite histoire qui s'insère dans celle avec un grand H. J'espère qu'elle lui donne un peu d'épaisseur humaine.

    Ce livre sort maintenant en librairie et son devenir ne m'appartient plus. Il est entre vos mains.

    Merci de m'avoir accompagnée pendant toutes ces années!

     

     

     

     

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  • Par 27 voix, le Conseil Européen a voté en faveur du deuxième mandat de son président, le Polonais Donald Tusk. Un seul pays s’y est opposé : la Pologne incarnée par Beata Szydlo, Premier Ministre. C’était en mars 2017.

    Par 27 voix, le Parlement européen a refusé la nomination de Mme Szydlo à la présidence de la commission des Affaires sociales. Elle était l’unique candidate à ce poste. C’était au début de ce mois.

    Le gouvernement polonais crie au scandale. Il voit dans cette non-élection une mesure de rétorsion à son encontre. Le groupe de Visegrad s’est en effet opposé à la nomination de Franz Timmerman comme président de la Commission européenne. Depuis bientôt quatre ans, M.Timmerman ne cesse notamment de dénoncer les différentes atteintes à la démocratie en Pologne, où selon lui la séparation des pouvoirs est de moins moins respectée. Une critique inadmissible pour les politiciens du PIS, le parti au pouvoir. Finalement, c’est donc Ursula von der Leyen qui est en passe d’être nommée à ce poste prestigieux (il lui faut encore l’approbation du Parlement européen) et le Premier Ministre Mateusz Morawiecki, a immédiatement salué cette nomination comme sa propre victoire. C’était avant l’échec de Beata Szydlo.

    Une défaite difficile à avaler et pour laquelle la droite polonaise a son explication: le rejet de la candidature de Mme Szydlo relèverait d’une vengeance politique. C’est une théorie comme une autre. Mais ce qui est certain, c’est que le capital sympathie de Mme Szydlo à Bruxelles et à Strasbourg ne pèse pas lourd. A qui la faute ?                                         

     Qui sème le vent…En 2015, à peine nommée au poste de Première Ministre, Mme Szydlo procède à un geste hautement symbolique : elle élimine le drapeau de l’UE de son bureau ministériel. Désormais, toutes ses déclarations publiques et toutes ses conférences de presse se feront exclusivement sur fond des drapeaux polonais. La suite est à l’avenant : Madame la Première Ministre sort les griffes et critique vertement les institutions européennes qui persécutent, affirme-t-elle, son pays. « Nous ne participerons pas à la folie des élites européenne », dit elle en refusant d’accueillir sa part des réfugiés. Et elle affirme : « A Bruxelles, nous ne plions pas les genoux ». La liste de ses accusations est longue mais toutes sont du même tonneau.

    Et puis, en mai 2019, Beata Szydlo est élue au Parlement européen. On se demande d’ailleurs ce qui l’a poussé à participer à cette élection, elle qui n’aime pas l’Europe, ne parle pas l’anglais et sait n’être appréciée que par son électorat polonais. Mais elle le fait et elle est élue (brillamment, il faut le reconnaître). Et soudainement son discours change : « Cela fait 15 ans que la Pologne fait partie de l’Union Européenne. C’était une bonne époque pour notre pays. » Ah bon ? C’est nouveau, ça. 

    Qui Mme Szydlo croyait-elle convaincre ainsi de sa foi en l’Europe? Pensait-elle que les Européens n’avaient pas de mémoire ? En tout cas, il faut être soit bien naïf soit totalement cynique pour s’imaginer qu’une conversion soudaine paraîtrait crédible à Bruxelles ou à Strasbourg.

    Aleksander Kwasniewski, ancien Pésident de la Pologne (1995-2005) ne s’y est pas trompé : « Ce que PIS faisait, ce qu’il disait à propos de l’Union Européenne, la façon dont il traitait les symboles européens, le drapeau européen par exemple, tout cela a marqué la conscience des nombreux politiciens européens. Il y a (aujourd’hui) une aversion avérée contre le vote pour ces groupes qui agissent et pensent d’une manière incompatibles avec les valeurs européennes fondamentales ».

    Bref, qui sème le vent récolte la tempête...

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  • Un Polonais décide de quitter le Royaume Uni et l’annonce sur Twitter : « Je viens de réserver un passage sur le ferry. Le 26 juillet au matin, je quitterai le Royaume Uni. Pour toujours, je l’espère. Direction la Pologne.» Aussitôt il reçoit un message de félicitations du Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, qui apparemment n’a pas l’air surchargé par ses lourdes obligations:

                                          

    Retour en Pologne« Nous vous attendons !Bienvenue! Je vous souhaite de tout coeur la réalisation de vos rêves dans la Patrie! »

    (Czekamy! Zapraszamy! I z całego serca życzę spełnienia marzeń w Ojczyźnie!")

     

     

    Depuis, ça n’arrête pas. Les internautes s’en donnent à coeur joie :

    « Je viens d’acheter un billet de tram (no 15). Je quitte Sosnowiec. J’espère pour toujours. Direction Katowice. Merci Monsieur le Premier Ministre ! »

    « Je viens d’acheter un billet pour le carrousel. Le 26 juillet je ferai un tour complet et je rentre en Pologne. »

    Aux dernières nouvelles, l’émigrant en question serait un fonctionnaire du Ministère des Affaires étrangères et plus précisément du consulat polonais à Edimbourg. Il rentre au pays car son temps de travail est arrivé à son terme. Information à vérifier, à bien entendu.

    Ce n’est pas mignon, ça ?

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  • Un phénomène étrange se produit en ce moment en Pologne. Pris d’une envie irrésistible de se dégourdir les jambes, les habitants de ce pays se sont mis à sortir dans les rues des villes, grandes et petites, de préférence le soir et jusqu’à tard dans la nuit. Ils sont plusieurs dizaines de milliers. Munis de bougies, de drapeaux et de pancartes, attirail obligé de tout promeneur qui se respecte, ils ont leurs lieux de prédilection: les places devant le Parlement,  le Palais présidentiel, le Tribunal constitutionnel ou encore la Cour Suprême.

    Les promeneurs polonais ont le vent en poupe

    Ce fait est attesté par les officiels du parti PIS, porteurs attitrés du «bon changement». Face caméra, ils ont été nombreux à affirmer qu’étant donné la période estivale, il est normal d’aller se balader en ville en pleine nuit. Il fait beau, les gens sont en vacances, alors ils sortent. Et c’est donc à cause de ces vacanciers que les médias malintentionnées (polonais et étrangers) parlent de manifestations contre les réformes de la justice. 

    N’empêche, le phénomène s’amplifie de nuit en nuit. A ce stade, on commence à craindre une véritable épidémie. Non seulement à l’intérieur du pays où l’habitude de se promener risque de faire des nouvelles victimes. Mais aussi à l’extérieur et, pourquoi pas, en Hongrie?

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